« Pourquoi est-il parti de son poste ? Il n’a jamais eu de CDI ? Je veux quelqu’un à l’heure tous les matins. ? » « Il faut qu’il ait déjà fait ça pendant au moins deux ans. » Ce sont des questions récurrentes des employeurs lors du processus de recrutement.

Zoom de la semaine :
Le contrôle de référence, comment ? pourquoi ? et après ? Le contrôle de référence est une étape clé du processus de recrutement.
Il consiste à vérifier les informations transmises par le candidat lors de l’entretien auprès de leurs anciens employeurs.


Comment :

- En obtenant l’accord du candidat : avant de procéder au contrôle de référence, il est primordial d’obtenir le consentement en respectant le Code du Travail. Selon les articles L. 1221-8 et L. 1221-9 du Code du Travail : « Tout employeur souhaitant s’enquérir des références d’un candidat doit préalablement lui demander l’autorisation. »
- En contactant les anciens employeurs validés par le candidat et en posant des questions relatives aux compétences (savoir-faire) et aux qualités humaines (savoir-être). Le discours doit être professionnel et respectueux, en restant factuel et objectif.


Pourquoi :

- Valider les informations transmises par le candidat lors de l’entretien.
- Confirmer les compétences acquises au cours de ses expériences passées.
- évaluer l’attitude et la conscience professionnelle du candidat.


Et après :

- Analyser les réponses obtenues en les comparant avec celles données par le candidat lors de l’entretien.
- Valoriser les points positifs auprès du futur employeur.
- Transmettre les points d’amélioration et le contexte au futur employeur.


Le contrôle de référence permet de réduire les risques lors du recrutement et d’aider le futur employeur à prendre une décision éclairée grâce à des éléments factuels.

Dans ma pratique, je transmets les informations reçues aux clients en détaillant le contexte dans lequel le candidat se trouvait.
Il est essentiel d’assurer une transparence pour les deux parties afin d’éviter les jugements hâtifs et les biais.